Sans même parler du fond, c’est-à-dire du racket généralisé que constitue le profit capitaliste, au cours des 25 dernières années, 10 % de la richesse totale produite en France, sont passés de la poche des producteurs (travailleurs, salariés) à celle des rentiers (investisseurs, /ou spéculateurs/), soit 195 milliards d’euros par an, qui devraient permettre, s’ils étaient restitués aux travailleurs, de financer : la sécurité sociale, les retraites, les services publics ainsi que des augmentations de salaire conséquentes etl’augmentation des minima sociaux.
Ces 195 milliards sont à comparer par exemple aux 50 milliards de déficit pour 2010 (Sécu + retraites), creusé à coups de suppressions d’emplois et d’exonérations massives pour les grandes entreprises.
Niches fiscales et niches sociales
Il y a 400 niches fiscales qui représentent 75 milliards d’euros par an de manque à gagner pour l’Etat. Ces niches fiscales ne profitent évidemment pas, aux couches les plus défavorisées.
L’exonération des cotisations patronales accordées aux grands groupes du CAC40 atteint à elle seule :32 milliards d’euros par an.
La bourse
Les dividendes versés aux actionnaires chaque année sont de 167 milliards d’euros.
Les gains générés par l’argent placé en bourse sont taxés à : 18% ; La taxation du travail est en moyenne de 42%
Evasion fiscale et paradis fiscaux
L’évasion fiscale (les pauvres n’en ont pas les moyens…) est estimée aux alentours de : 50 milliards d’euros par an.
Les sommes déposées sur la banque Clearstream (Luxembourg) s’élèvent selon son directeur à :9000 milliards d’euros. Soit le budget annuel de la France pendant 23 ans.
Il y a 130.000 transactions financières par jour à la banque Clearstream (que Mrs Sarkozy et Villepin connaissent bien). Le Luxembourg est placé en tant que PARADIS FISCAL européen derrière : le Lichtenstein, la Suisse et Monaco…
Détournement de l’argent public
Un exemple parmi d’autres : La construction des autoroutes a été financée par nos impôts.
Les autoroutes devraient donc être un bien public, et profiter au financement des retraites et de la sécurité sociale. Le chiffre d’affaire des sociétés d’autoroute est actuellement de : 9 milliards d’euros par an dont 3,2 milliards seulement vont à l’état. Reste 5, 8 milliards.
Train de vie des dirigeants politiques
- Une cafetière à 25.000 euros (plus de 2 ans de SMIC) dans le jet privé de N. Sarkozy
- Le voyage de M. Joyandet (secrétaire d’état de N.Sarkozy) en jet privé 116 500 euros avec l’argent du contribuable (Près de 10 années de SMIC)
- Monsieur Julien Dray (P.Socialiste) s’achète pour 200 000 euros de montres de luxe (près de 17 années de SMIC)
Dette publique
La dette publique s’élève à : 1600 milliards soit 26 000 euros par français.
Les intérêt de la dette : 50 milliards par an, reversés aux marchés financiers (Banques, assurances, groupes financiers) et aux grosses fortunes françaises et étrangères.
Nos impôts servent donc à enrichir les plus riches, ceux là même qui nous demandent de nous serrer la ceinture, et qui financent et arrosent nos politiciens tout en étant bien souvent des adeptes de l’évasion fiscale.
Budget militaire de la France
65 milliards d’euros en 2009(3ème rang mondial)
Les grosses fortunes françaises
- 1ère fortune française _ : Monsieur Bernard Arnault (LVMH) 22,760 milliards d’euros.
Son salaire est de 3,9 millions d’euros par an soit 10684€ par jour sur 365 jours
- 2ème _fortune française_ : M Mulliez (Auchan) 19 milliard d’euros
- 3ème fortune française_ : Madame Bettencourt (l’Oréal) : 16 à 17 milliards d’euros
Bouclier fiscal : Madame Bettencourt a reçu un chèque du fisc de 30 millions d’euros en 2008. (Soit 2500 années de SMIC)
Les 3 plus grosses fortunes françaises représentent donc à elles seuls bien plus que le trou des retraites et de la sécurité sociale réunis. 22,7 + 19+ 16,5= 58,2 milliards d’euros
Les 500 plus grosses fortunes françaises représentent la coquette somme de : 241 milliards d’euros
Le pouvoir des grands capitalistes français, incarné par Sarkozy et arc-bouté sur l’UE qui organise au niveau continental la mise à sac de tous les acquis sociaux et démocratiques, n’arrête pas d’imposer des sacrifices à la France d’en-bas : tout passe à la moulinette euro-patronale afin de servir des profits toujours plus juteux à l’infime minorité qui se gave en étranglant le peuple.
Retraites, sécu, emplois, salaires, services publics…
Il n’y aura pas de solution miracle en 2012.
C’est en comptant sur leurs propres forces que les travailleurs pourront imposer leurs revendications en intensifiant leurs luttes sous toutes les formes. A l’image de la formidable mobilisation de l’automne 2010 qui a remis à l’ordre du jour la lutte des classes,le peuple travailleur doit entrer en résistance permanente.
Tous ensemble en même temps,
nous imposerons les revendications populaires !