Le CHU de Toulouse va présenter aux organisations syndicales les Lignes Directrices de Gestions (LDG) qui vont orienter la future Politique du Service Public Hospitalier. Le syndicat CGT du CHU s’est réunit pour définir les Lignes Directrices de Résistance. Voilà les conclusions de ce travail :
« Le statut [de la fonction publique hospitalière] définit un cadre global de dispositions réglementaires qui sont à la fois exigeantes mais en contrepartie, protectrices. Les LDG fissurent ce cadre et affaiblissent ce statut.
Les LDG ne peuvent être qu’un outil de régression sociale car on ne leur adosse aucune disposition financière et budget en plus. Dès lors, elles ne sont qu’un outil, un de plus, de la mise en œuvre de l’austérité. Les LDG risquent même d’être un élément facilitant pour le contrôle de gestion et les mesures d’économie à venir. Faute de moyens, elles ne portent aucune ambition de progrès social pour les agents.
Les LDG loupent complétement leur objectif de renouveler l’organisation du dialogue social en renforçant la mise en concurrence des agents entre eux. Elles orientent vers davantage d’individualisation du monde du travail. L’égalité femme/homme apparait clairement comme un leurre visant à légitimer leurs textes. »
En plein pandémie, la politique de santé publique reste « quoi qu’il en coute » centré sur la rentabilité et facilite la transition vers une santé à deux vitesses creusant toujours plus les inégalités. La CGT lutte pour un hôpital Public humain et invite les usagers à rejoindre la lutte.