Toulouse, le 8 octobre 2012
« Toute personne sans-abri en situation de détresse médicale,
psychique et sociale a accès a tout moment à un dispositif d’hébergement d’urgence »
Article L.345-2-2 du code de l’action sociale
Cette semaine la veille sociale de la ville de Toulouse, les salariés du 115, du PAIO et de l’équipe mobile sociale, soit une trentaine de personnes ont unanimement fait valoir leur droit de retrait pour danger et souffrance au travail ce jeudi soir ont fait l’objet d’attaques policières pour déloger les familles sans abri et les militants du Créa – collectif de réquisition de logements vides pour abriter les sans-abri. Cette situation fait suite à l’absence de réponses aux mobilisations répétées dénonçant le manque criant de places d’hébergement d’urgence (350 selon la FNARS) pour les sans abris et les familles à la rue.
Les agents de la veille sociale (115, PAIO, EMSS) dont des personnels du CHU de Toulouse ont été profondément choqués par ces interventions violentes de la police (casse importante de matériel).
Au lieu de régler le problème en ouvrant les places d’hébergement d’urgence pour les sans abris et les familles, la seule réponse des tutelles a été de s’en prendre à des citoyens qui s’organisent pour pallier les manquements des politiques concernant le droit au logement.
Nous soutenons l’utilisation du droit de retrait des salariés de la veille sociale, jusqu’à ce que des places d’hébergement soient ouvertes sur Toulouse.
Nous condamnons le recours aux forces de l’ordre dans des locaux du service public de santé, d’action sociale et de droit au logement, qui touche les salariés, les militants, les familles et les sans abri.
Nous demandons l’ouverture de 350 places d’hébergement d’urgence sur la ville de Toulouse et une rencontre avec la ministre du logement Cécile Duflot pour qu’une solution immédiate soit trouvée.
Contact presse
Jean Escartin 0561778470
Secrétaire général de la CGT du CHU de Toulouse
www.cgtchutoulouse.fr