Cette réforme est le début d’un large plan d’austérité, il faut dire NON, tout de suite !
Cette réforme constituerait un recul social sans précédent pour toutes les catégories de salariés du privé et du public. Tout le monde devrait perdre de son droit fondamental à la retraite pour que Sarkozy renfloue les caisses de l’état siphonnées pour sauver les banques responsables de la crise. C’est inacceptable.
Comme en Grèce, en Espagne, en Italie, le FMI encourage la France à faire un plan d’austérité, la réforme des retraites fait parti du lot.
Nous ne devons pas payer pour cette crise. S’il faut de l’argent, on peut le prendre où il y en a. Jamais il n’y a eu autant de richesses en France, jamais elles n’ont été si mal réparties. La CGT propose la répartition des richesses par l’impôt des riches, l’augmentation des salaires (un nouveau Grenelle ?) Mais aussi par l’emploi massif dans des secteurs carrants, comme les hôpitaux et l’aide à la personne. Et, enfin par une bonne réforme des retraites qui part d’une analyse simple : le système n’est pas malade de ses dépenses mais bien de ses recettes et notamment du manque à gagner évalué à 30 milliards d’euros annuels par la cour des comptes, dû aux exonérations de cotisations patronales.
Ces exonérations de “charges”(comme ils disent…) existent depuis 1979 et ont pour rôle de “créer des emplois”… En 2010, avec 4 millions de chômeurs, on peut dire que c’est faux.
Et, si la cotisation sociale, au contraire, pouvait créer l’emploi ? Nous demandons que ces 30 milliards soient exigés aux entreprises qui font des profits pour boucher les “trous” de l’assurance maladie, vieillesse et chômage qui s’élève à 22 milliards. Les excédents dégagés peuvent servir à investir sur l’emploi. Un autre réforme est donc possible. Oui, mais elle ne fait pas parti des plans des marchés financiers, du Medef et de leur fidèle ami : Eric Woerth…
Pour obtenir le retrait de cette réforme et gagner une réforme plus juste, revenant sur toutes les casses du système depuis 1993 (passage de 37,5 annuités à 40 dans le privé) il faudra bâtir un mouvement profond et créatif de grèves, manifestations et actions.
Même si la période s’annonce difficile, ça vaut la peine de se battre. Il en va de notre qualité de vie, de la reconnaissance de notre travail, de notre dignité.
On compte sur votre engagement pour les prochaines échéances ! On compte sur vous pour vous exprimer aux Assemblées Générales. C’est ensemble que la victoire est possible !