Ne pas se tromper de colère, le FN c’est le
fascisme !
La CGT appelle ses syndicats, les militants,
les syndiqués sympathisants à mener le
débat sans relâche pour convaincre les
salariés sur leurs lieux de travail. Les
menaces que font peser l’extrême droite
sur leurs intérêts sont plus grandes que
jamais.
C’est dans un contexte de crise profonde
que le FN a opéré sa mutation et s’est
renforcé. Le FN est un parti fasciste à part
entière qui assume tous les marqueurs de
cette idéologie. Le nationalisme, le social
et la « troisième voie ». Il se
réclame d’une troisième
voie, ni de droite, ni de
gauche, qui se voudrait être
une synthèse du capital et du
travail, regroupant patrons
et salariés dans une même
communauté d’intérêts. Avec
cette imposture, le FN ne
remet en cause ni l’ordre
établi, ni le système économique et
encore moins les rapports de domination
et d’exploitation qui oppriment les
salariés de ce pays.
Lorsque l’on se penche sur le programme
économique du FN, au chapitre sécurité
sociale on trouve « économie de gestion,
lutte contre la fraude et baisse des
dépenses sociales » qu’il faut traduire par
diminution du personnel, plus de contrôle
des assurés sociaux et moins de contrôles
des entreprises contributrices (fraude en
col blanc), diminution des prestations…
mais rien sur l’élargissement de l’assiette
des cotisations aux profits versés aux
actionnaires ou encore le renforcement de
la cotisation comme élément central du
financement.
le FN n’a jamais mené le combat pour la Sécurité
Sociale, les salaires ou le temps de travail, au
contraire, il s’y est toujours opposé souvent avec
violence. Si le FN récupère ces thématiques dans
son programme présidentiel, en 2017, c’est parce
qu’elles sont devenues chères au coeur des salariés,
qui les ont conquises de hautes luttes. Le FN
entend seulement récupérer leurs suffrages.
La CGT est internationaliste.
Elle rejette le nationalisme
qui crée des barrières
artificielles entre les peuples
et distingue les individus sous
prétexte d’histoire, de
religion, de langue, de couleur
de peau ou de culture. C’est
pourquoi la CGT affirme que
les travailleuses et travailleurs
n’ont pas de patrie et appelle à
de grandes manifestations à l’occasion de la
journée internationale de lutte du 1 er mai pour la
paix dans le monde et contre le fascisme.
Lutter véritablement contre le fascisme du FN c’est
poursuivre le combat historique de la classe
ouvrière pour abaisser la durée hebdomadaire du
travail à 32 h et engager la lutte pour obtenir le
contrôle des salariées sur le fonctionnement des
entreprises.
Lorsque les luttes fleurissent, que
les droits des salariés avancent,
c’est l’espoir qui se propage…
Quand l’espoir gagne, c’est le
fascisme qui recule !!!