par Sylvie a décidé de continuer sa grève de la faim aujourd’hui. Pourtant, la première réunion de négociation avec la direction du CHU de Toulouse avait aboutit a des avancées : l’aveu de plusieurs erreurs commises par l’administration dans le traitement de son dossier et une proposition évoquant une reconnaissance de son accident de travail.
Nous sommes sortis pour délibérer et au cours de la deuxième réunion, une heure plus tard, la direction s’est rétractée sur la proposition de reconnaissance de l’Accident de Travail. Nous avons été choqués par ces méthodes cyniques cherchant à déstabiliser alors que la situation est critique, Sylvie est parti de la table des négociations.
Dans ces conditions, nous avons saisi l’inspecteur du travail pour qu’il serve de médiateur, la direction du CHU peut refuser mais s’il reste un gramme de loyauté dans leur démarche, nous demandons qu’ils acceptent cette médiation.
Devant ce mépris, le mari de Sylvie a décidé de s’engager lui aussi dans une grève de la faim à partir de ce jour.
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Nous avons besoin de soutien et nous convoquons un rassemblent de soutien Mardi 25 mars 14h devant l’Hôtel Dieu 2, rue Viguerie 31000 Toulouse.
Le comité de soutien de Sylvie Bove Belmudes
La famille de Sylvie Bove Belmudes
La CGT du CHU de Toulouse
Sud CHU de Toulouse
Dr Des – Auteure du livre “harcèlement moral au travail histoire d’un combat”
Dr Giron – Radiologue Hospitalier
Dr March – Médecin Généraliste
Toulouse, le 25 mars 2014
j’ai répondu à cette collègue aide soignante et je suis en accord avec RAHARIJAONA
Une manière d’agir déjà c’est de ne pas se taire et faire circuler l’information sur ces pratiques, même si cela dérange et que quelquefois on le paie cher!!
Ne pas accepter l’éternelle remarque « de toute façon c’est partout pareil » ou « eh bien quand ça ne va pas il faut changer de poste » ou » il faut attendre que la mouche change d’âne! » … ce qui revient à accepter ces pratiques en courbant l’échine!
Nous publions ici un message que nous avons reçu:
Je viens de lire l’article sur la dépêche sur cette aide soignante…
Je suis en congés longue durée depuis mi septembre 2010, quand un an après, j’étais prête de reprendre mon travail, j’avais l’avis positif de mon médecin, le médecin expert, a émis un avis défavorable, pour ma reprise, il m’a dit que j’allais rechuter, qu’il me fallait demander une allocation adulte handicapé..ils ont profité, que j’étais fragile, pour ne pas me reprendre.
J’étais agent administratif à l’hôpital des enfants…j’assiste maintenant totalement impuissante à ma déchéance…
Je reste persuadé que la direction fait tout pour mettre les personnes comme moi, en invalidité, non, l’hôpital ne veut plus de nous..pas de personnels dit »Fragile ».
Et puis, elle ne veut pas se poser la question, de pourquoi j’ai fait cette dépression sur mon lieu de travail, dû à la surcharge de travail, j’étais épuisé, j’ai craqué..
Comment faut il faire pour que les médias sachent ce qui se passe réellement sur les conditions de travail à l’hôpital.?
Les conditions de travails sont les mêmes,qu’a Télécom, la Banque postale,touts ces grandes entreprises ou il y a des suicides, ou des tentatives ce qui reviens au même, pour moi.
Vous pouvez réagir à mon article, je sais ,je ne suis pas la seule dans ce cas…mais nous restons silencieux, je pensais que je ne pouvais pas agir…