La presse a reçu ce communiqué le 22 juin, nous nous y sommes reconnus mais pas sentis visés !
Les mouvements de grève du CHU de Toulouse sont des décisions démocratiques des agents du CHU, prises en assemblée générale. Le plus urgent pour la direction serait de se poser la question du pourquoi de la colère des agents !
S’il y a du sous effectif – C’est de la faute à la CGT ?
S’il y a des manques de moyen – C’est de la faute à la CGT ?
S’il y a de la souffrance au travail – C’est de la faute à la CGT ?
S’il y a une intensification du travail – C’est de la faute à la CGT ?
Si l’hôpital public se transforme en Hôpital Entreprise – C’est de la faute à la CGT ?
Les agents du CHU choisissent ces stratégies de lutte après des mois et des mois de réunions et de fausses solutions avancées par la direction qui reste dans des logiques gestionnaires.
Ils se tournent vers la CGT en tant que syndicat majoritaire (58% aux dernières élections – qui a fait de nous la section CGT de CHU la mieux élue de France) car nous avons des moyens et une structure pour gagner. Ce fût le cas aux urgences psychiatriques ou toutes les revendications des agents ont été satisfaites, mais après 6 mois de grève !!! Le dialogue social au CHU de Toulouse est très tendu : Pas de reconnaissance de la souffrance des agents et ce même quand 100% des agents sont en mouvement et que d’autres professionnels ainsi que des médecins sont solidaires, entraves aux instances représentatives, non respect des avis émis par les représentants du personnel…
Après plusieurs demandes, nous allons être reçus par la direction concernant le brancardage, mais pas encore pour les Soins Intensifs de Mondor. Par contre, notre demande de médiation avec l’inspection du travail pour retrouver un dialogue a été refusée par la direction. Nous sommes inquiet sur le caractère constructif des prochaines réunions mais nous y serons, avec les agents, déterminés à faire appliquer leurs propositions.