Source : la dépêche du midi
Les grévistes dénoncent leurs conditions de travail et le recours de plus en plus fréquent à des contrats privés./Photo DDM, archives
Le mouvement de grève entamé mercredi par les ASH (agents des services hospitaliers) est dans l’impasse. Hier, la réunion qui s’est tenue avec la direction n’a débouché sur aucun accord. Les positions demeurent figées.
Les jours passent et la grève est reconduite. Les agents des services hospitaliers qui assurent le service de bionettoyage continuent de dénoncer leurs conditions de travail, entre « contrats précaires » et un recours de plus en plus fréquent à des contrats privés. Bien que ces agents soient assignés à leur poste et continuent donc de travailler, la mobilisation demeure importante pour les employés. Une réunion s’est tenue hier à l’heure du déjeuner pendant plus de deux heures. En vain puisque les discussions n’ont débouché sur aucun accord.
Les grévistes demandent une véritable pérennité contractuelle, dénonçant « un nombre trop élevé de contrats de courte durée et une pression toujours plus forte ». Ils protestent également contre une baisse des effectifs et le recours à des employés privés qui ne seraient pas toujours correctement formés.
La direction relativise les problèmes que pose l’externalisation des tâches de bionettoyage. « Nous avons effectivement recours a des agents privés. Mais nous souhaitons absolument garder les ASH pour les zones les plus sensibles. Ce choix n’est pas fait par tous les hôpitaux. Beaucoup ont déjà externalisé la totalité de l’activité ».
Des procédures ont également été mises en place pour garantir le contrôle des agents privés. « En 2013, on sera passé à une obligation de résultat et non plus de moyen comme aujourd’hui. Nous serons en mesure de pénaliser les agents privés qui n’effectuent pas correctement leur travail », explique la direction, reconnaissant toutefois des « insuffisances sur certains endroits »…
Mouvement reconduit
Le bionettoyage des établissements hospitaliers doit être effectué avec la plus grande minutie, en tenant compte notamment des pathologies du malade. Il est indispensable d’adapter les produits de nettoyage au patient. La direction indique donc vouloir confier aux agents privés des zones sans risque (bureaux…) et aux ASH les zones médicales les plus sensibles. Du côté des grévistes, on conteste cette version en prenant pour exemple le recours à des agents privés pour assurer le nettoyage d’un service de radiologie pédiatrique à compter du 12 mars prochain. Le mouvement de grève est reconduit dès lundi, pour une durée indéterminée.
Ils ont raisons de faire grève. Les agents de nettoyage font un travail essentiel dans le maintien d’une bonne hygiène dans les hopitaux. Il est anormales que ils passent par des contrat privé. Surtout en ce moment où on a besoin de désinfection pour la suppression de bactéries, de germes, de champignons et de virus (ex: Coronavirus – COVID-19 ).
Dans les grands hôpitaux privés, nous avons vu que ceux-ci sont très propre et hygiénique, mais ce n’est pas dans le cas des hôpitaux publics. La plupart des garçons de nettoyage gouvernement ne font pas leur travail correctement et en conséquence il ya beaucoup d’ordures autour de l’hôpital public. Donc, c’est pourquoi le gouvernement de donner contrat de nettoyage hôpital à des entreprises privées. Si les garçons de nettoyage gouvernement faire leur travail correctement de sorte qu’il ne sera pas nécessaire d’embaucher des nettoyants privés.