Le CHSCT Central préconise pour la 12ème année consécutive le renforcement du service santé au travail du CHU de Toulouse pour que ce service puisse assurer une prévention primaire par les visites périodiques obligatoires et les actions sur lieu du travail. La souffrance au travail du personnel hospitalier est un fait indéniable et pourtant négligé par la direction du CHU de Toulouse par le manque de moyen attribué à ce service.La direction du CHU de Toulouse doit recruter des médecins du travail à hauteur de 9 ETP, et immédiatement des ergonomes à hauteur de 5 ETP et des psychologues du travail à hauteur de 5 ETP des secrétaires, et de 5 experts préventeurs, en particulier sur les questions de risques toxicologiques (amiante, cytotoxique, rayonnements ionisants) et psycho-organisationnels. Le CHSCT constate encore une grande faiblesse de la prévention sur l’oncopôle.
En l’absence de moyens donnés sur ce domaine le CHSCT condamne en plus les entraves aux démarches de prévention notamment quand la direction conteste au tribunal les expertises votées par le CHSCT mais aussi en ne communiquant pas au CHSCT les accidents du travail et les maladies professionnelles.La direction continue de ne pas suivre des avis de la médecine du travail.
Les compte-rendus d’interventions en milieu de travail doivent être communiquées au CHSCT et ne le sont pas à aujourd’hui.La direction du CHU de Toulouse doit cesser d’être militante contre la mise en place d’une réelle prévention des risques au CHU de Toulouse.
Vote : Pour unanimité