Communiqué de presse CGT CFDT SUD du CHU de Toulouse.
Les quatre organisations syndicales du CHU de Toulouse ont décidé de quitter le Comité Technique d’Etablissement car la direction a refusé de mettre un point à l’ordre du jour concernant les sanctions disciplinaires, mutations arbitraires, plaintes et mise en garde faites à plusieurs membres des CHSCT. Ce refus viole le code de la santé publique (article 1 R.6144-40-2 sur les compétences du CTE).
Ce refus est un abus de pouvoir qui a pour conséquence de priver les organisations syndicales de leur droit d’expression et de réduire leurs possibilités d’action. La direction refuse déjà la tenue d’un CHSCT extraordinaire sur la question alors que des conséquences sur la santé des agents attaqués est avérée.
L’arbitraire se poursuit au CHU de Toulouse en même temps que le “Plan Avenir” et son lot de privatisations et suppressions de postes. Depuis 2015, une partie des services ont été privatisés comme le brancardage, le bionettoyage, le service de sécurité, … et la crèche hospitalière et d’autres secteurs sont en voie de privatisation.
Pour des raisons budgétaires de nombreuses suppressions de postes ont eu lieu alors que l’activité et la demande augmentent. De nouvelles mesures de restrictions se profilent avec évidence, en cohérence avec la marchandisation de la santé voulue par le gouvernement. C’est pour cette raison que la direction souhaite réduire les droits de chacuns en voulant museler les représentants du personnel. Le CHU de Toulouse anticipe-t-il le futur du dialogue social ?