Les agents de la radiologie, dans le cadre du préavis de grève de l’intersyndicale CGT, FO, SUD, ont décidé de ne plus assurer la cotation informatique des actes de radiologie, cette grève n’a aucune incidence sur la qualité des soins et des prises en charge mais bien sur la facturation. Elle durera jusqu’au retrait du projet de restructuration dicté par des restrictions budgétaires, l’atteinte au droit des agents et l’augmentation de la charge de travail.
La direction du CHU de Toulouse a décidé de supprimer des postes de façon arbitraire, hors projet médical, seulement pour réduire le déficit du CHU de 30 millions d’euros. Ceci rentre en contradiction avec les besoins de l’agglomération toulousaine qui augmente chaque année. De plus, le déficit de l’hôpital est organisé, car il est la conséquence de prêts aux banques privées qui nous coûtent cette année 65 millions d’euros dont 14 millions seulement en intérêt, un véritable scandale ! Le gouvernement a sa part de responsabilité car les baisses tarifaires ont coûté 7 millions d’euros à l’Hôpital cette année.
Les réductions de postes en imagerie en 2017 (entre 10 et 15 car la direction refuse de communiquer un chiffre exact) est inacceptable car déjà le pôle est en sous effectif et les conditions de travail à l’imagerie sont dégradées. Ces réductions feront parti des 22.000 suppressions de postes voulues par le ministère d’ici 2018.
Ce pôle entre en résistance contre le Plan “Avenir” comme d’autres services du CHU soumis aux restructurations, et ce après que l’expertise CHSCT du cabinet indépendant Addhoc ait mis clairement en cause la façon dont sont faites les restructurations au CHU de Toulouse dans le suicide de notre collègue infirmier de Rangueil en juin dernier.
L’intersyndicale a demandé clairement au Directeur Général l’arrêt de toute restructuration, le non paiement de la dette cette année pour pouvoir adapter l’hôpital aux besoins de la population et d’arrêter de privilégier l’intérêt privé de quelques investisseurs sur l’intérêt général.