L’accord comprend notamment « trois embauches d’aide-soignants et une réorganisation des conditions de travail »,
Il comprend aussi la fin de toutes les grilles de salaires en dessous du SMIC, une évolution des salaires tous les deux ans au lieu de huit auparavant, ainsi qu’une prime de 400 euros.
Le syndicat a pris « ses responsabilités puisque la direction ne les prenait pas », a jugé Christophe Couderc, secrétaire général CGT à la clinique. « {Nous avions 4 grévistes de la faim qui en étaient à 10 jours, leur santé commençait à être en danger, l’une d’entre elle a été hospitalisée aujourd’hui, ça a pesé, et à l’approche de Noël, on était à 0 sur le salaire de novembre} »
« On ressort avec des avancées, mais il faudra continuer à se battre au quotidien pour défendre nos droits, nos acquis »
Jusqu’à 183 salariés sur 500, soit pratiquement 80% du personnel soignant, ont cessé le travail dans cette polyclinique pour défendre les salaires et les conditions de travail.
La mobilisation des salarié-e-s grévistes avec la CGT a permis tout au long du mouvement de mener différentes actions, notamment l’occupation du hall de la clinique , des barbecues et pique quotidien devant la clinique , l’occupation du hall de l’Agence régionale de santé (ARS) de Toulouse, l’occupation de la permanence de la candidate Carole Delga.
La Fédération CGT Santé et Action salue la formidable et exemplaire lutte victorieuse des salarié-e-s et du syndicat CGT de la clinique du pont de chaume.
Leur détermination et courage pendant ce mouvement qui a duré 51 jours force l’admiration.
Après 51 jours de grève le conflit est terminé à la clinique du pont de Chaume de Montauban