Les représentants des salariés du CHU centre hospitalier universitaire de Toulouse et ceux de l’institut Claudius Regaud ont été reçus successivement hier après-midi à la préfecture dans le cadre de la mission interministérielle sur l’Institut universitaire du cancer IUC. Un entretien d’une heure avec les professeurs André Syrota, directeur général de l’Inserm et Thierry Philip, cancérologue, chargés d’établir avant la fin du mois de mars des recommandations sur le projet médico-scientifique, la gouvernance et le modèle juridique de l’IUC.«Nous avons l’impression de repartir à zéro. Le projet médical, on ne l’a jamais eu et il n’est pas prêt, la gouvernance n’est pas établie, le statut juridique non plus. En 2004, on savait que cet hôpital serait inédit, qu’il n’existait rien de comparable ailleurs… En 2013, c’est toujours pareil ! Nous sommes démoralisés, abattus, c’est le message que nous avons transmis hier au nom des 700 salariés de Claudius Regaud», expliquent les élus du comité d’entreprise et du CHSCT qui n’excluent pas un prochain mouvement social.Le professeur Michel Attal, directeur de l’institut Claudius Regaud, s’est, lui, déclaré «satisfait de la participation de cette commission aux derniers arbitrages et de l’intervention de l’État»L’IUC, sur le site de l’Oncopôle, doit être livré en juillet 2013 pour une ouverture programmée début 2014. Il réunira les équipes du centre Claudius Regaud et une partie du CHU pour le volet médical.Lassé et inquiet du manque d’informations sur ce déménagement, le CHSCT de Claudius Regaud vient de demander une expertise.Emmanuelle Rey
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Institut du cancer : les syndicats reçus – Toulouse : LaDépêche.fr.