Source : la dépêche du midi
« Nous ne voulons pas d’une organisation de type usine. Les propositions horaires de la direction ne nous conviennent pas ». Pour manifester leur désaccord avec les propositions de la direction du CHU de Toulouse, une partie du personnel de la stérilisation centrale s’est mise en grève hier.
Installés depuis le 12 juillet dernier sur la zone industrielle du Chapitre pour répondre aux besoins de modernisation de l’outil, les salariés traitent chaque jour 20 m3 d’instruments. Jusque-là, la stérilisation se faisait sur les deux sites de Purpan et Rangueil. « Le CHU avait l’obligation de moderniser cette structure. Aujourd’hui les techniques employées sont différentes et nous devons étendre l’amplitude horaire pour répondre aux impératifs de la stérilisation, fluidifier les volumes et pouvoir livrer les blocs opératoires très tôt le matin. Des sociétés privées peuvent le faire mais nous avons fait le pari d’une nouvelle structure avec nos équipes. Le personnel de la stérilisation du CHU a le même objectif que nous, soigner les malades », explique Valérie Hannon, chef de cabinet de la direction générale du CHU de Toulouse.
Sauf que, pour une partie du personnel, la perspective d’un démarrage à 6 heures et la division de la journée en deux équipes, ne fait pas l’unanimité. « Les employés préféreraient des horaires plus adaptés aux contraintes familiales avec des possibilités d’étaler les prises de service. Nous demandons aussi une meilleure formation et une augmentation des effectifs. », explique Didier Bergé, secrétaire général CGT pour le CHU.
Selon les grévistes, il manquerait une dizaine d’agents sur le site de l’avenue Larrieu-Thibaut depuis son ouverture. L’unité de stérilisation du CHU emploie 49 personnes dont 36 présents chaque jour.
Les représentants syndicaux ont été reçus hier soir par le directeur général du CHU, Jean-Jacques Romatet.