Lundi 7 décembre 2009 à l’appel du Comité de défense de l’hôpital de Tarbes, prés d’une centaine de personnes, dont JC Marx représentant la Coordination nationale, ont assisté au débat du conseil municipal de Tarbes portant sur le projet de construction d’un nouvel hôpital en lieu et place des hôpitaux de Lourdes et Tarbes.
La tenue de ce débat demandé publiquement par le Comité avait été relayée par les élus de l’opposition.. Le maire UMP de Tarbes en réaffirmant son total engagement derrière les positions du gouvernement et de la ministre de la santé, a justifié son soutien au projet d’un nouvel hôpital entre Tarbes et Lourdes, par les thèmes de rentabilité économique, rationalité financière, mise en concurrence avec le secteur privé, la compétition avec les cliniques privées pour « gagner des parts de marché » dans les segments rentables de la santé.
Cette argumentation a été reprise avec zèle par le directeur qui gère les deux établissements concernés. Il a confirmé dans une présentation idyllique de la TAA, présentée comme l’alpha et l’oméga de la gestion d’avenir des hôpitaux, la suppression de 280 postes prévus dans la fusion.
Les élus de l’opposition PS, PCF, et Verts, ( seul l’élu MRG a soutenu comme la députée de Lourdes, la disparition des deux hôpitaux), ont pour leur part démontré les reculs que la fermeture des Hôpitaux de Tarbes et de Lourdes représentait dans les conditions d’accès aux soins pour les populations concernées. Ils ont réclamé le maintien des deux sites, proposition cohérente si elle est inscrite ont-ils démontré dans un développement de réelles coopérations médicales entre Tarbes et Lourdes et l’engagement de travaux de modernisation des deux hôpitaux. Ils ont démontré que cette option sur le plan financier serait moins coûteuse pour les fonds publics que la nouvelle construction. Certains élus (PCF) ont demandé l’organisation d’une consultation populaire précédée d’un débat public sur les conditions à mettre en œuvre pour répondre de façon satisfaisante aux besoins sanitaires de la région.
Salut aux amis tarbais, avec cette initiative ils ont confirmé leurs capacités aux côtés d’autres organisations, syndicales, politiques, citoyennes de mobiliser et d’ouvrir un débat public sur cette enjeu vital pour la région et ses habitants.
Nos amis du comité de Lourdes, présents également, toujours mobilisés pour la défense de leur hôpital, sont actuellement dans la phase d’élaboration d’une charte locale de défense du service public de santé. Ils envisagent sur la base de leurs propositions d’ouvrir prochainement un large débat public autour de la défense des services publics.
COORDINATION NATIONALE des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité
(fondée à SAINT-AFFRIQUE en 2004)