La Direction du CHU de Toulouse édulcore et cherche à dissimuler la gravité de ce qui va se passer à partir du 3 novembre aux urgences. La communication est soignée pour masquer la réalité : 
Derrière « modification temporaire de l’organisation », c’est bien la FERMETURE des urgences ambulatoires de Purpan et Rangueil qui est prévue. 
Quoi qu’en dise la Direction, cela représente une perte de chance pour les 150 patients accueillis chaque jour dans ces services, qui n’ont pas tous de médecin traitant et quand ils en ont ne peuvent avoir un rendez-vous avant une dizaine de jours au moins.
La Direction du CHU ne peut s’extraire du contexte actuel de désert médical en Haute-Garonne et sa communication fait reposer sur la population qui viendrait aux urgences pour « rien » la responsabilité de « l’engorgement » des urgences. Ce discours culpabilisant est inadmissible quand ce sont des choix politiques faits depuis des années qui ont conduit à cette pénurie dont les patients.es (que nous sommes toutes et tous) sont les victimes.
Au niveau local, le manque d’effectif médical est l’aboutissement du non-respect du temps de travail réglementaire, et du management pathogène qui a refusé tout aménagement du temps de travail compatible avec un minimum de vie privée qui a conduit à la fuite de médecins.
En Conseil de Surveillance, le Directeur Général a parlé de « bobologie » pour minimiser l’importance de l’impact de cette fermeture.
Le nombre de passage aux urgences augmente parce que la population augmente à Toulouse de 15 à 20 000 habitants.es chaque année et que la population a de moins en moins d’autre recours.
La CGT dénonce la fermeture de ces structures de soin et réaffirme l’urgence de financer la santé à hauteur des besoins pour garantir à la population un accès aux soins universel et inconditionnel au plus prêt du domicile.
 
				
