Les membres du CSE se félicitent que le CHU se saisisse de la question des violences faites aux femmes avec l’ouverture de la « Maison des femmes ».
Pour autant, le choix de réhabiliter l’ancienne chambre mortuaire ne semble pas des plus judicieux au regard du nombre de femmes décédées sous les coups de leur conjoint.
Aussi, il n’y a pas de solution d’hébergement d’urgence proposée en cas de nécessité, alors que la question est primordiale dans l’accompagnement des femmes victimes de violences.
Quid de la continuité de cet accompagnement des femmes la nuit, les weekends ou lors des fermetures annuelles et des relations avec les structures de lutte contres les violences faites aux femmes déjà existantes ?
Aussi, aucun document budgétaire n’est présenté en instance ce qui ne permet ni d’avoir une visibilité quant au financement des activités quotidiennes (ETP) ni d’en comprendre la gouvernance et l’orientation des projets au sein de la maison des femmes.
L’appel au mécénat ne fait que planer une incertitude sur la pérennité des activités conditionnés au bon vouloir du secteur privé et notamment des grandes entreprises citées (Brico Dépôt, L’oréal, TFC) et apparait pour ces acteurs comme une lutte de façade contre les violences faites aux femmes.
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Je vous invite à vous intéresser au modèle des maisons des femmes inspirés du modèle de la maison des femmes de Saint Denis , pour vous rassurer sur l’utilité et la pertinence de ce modèle dont s’inspire le projet Toulousain.