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PLAN « MA SANTE 2022 »
#PERSONNELS/SOIGNANTS et USAGERS OUBLIES
Le président de la République présentait le 18 septembre le plan « Ma santé 2022 ». Elaboré sans bilan partagé ni concertation avec les représentants de plus d’un million d’agents, cet énième plan « techno-élyséen » fait abstraction de nos difficultés. La création envisagée d’un nouveau métier sans qualification (assistant médical), nous laisse perplexe. Ces 4000 postes seront financés par l’État au service des seuls médecins libéraux. Quelle formation diplômante et qualifiante en un délai si court ?
S’agira-t-il d’infirmiers ou d’aide soignants sous-payés ou sous-qualifiés pour des fonctions assez floues, alors même qu’un renforcement des infirmiers de pratiques avancées et de nouvelles compétences pour les aides-soignants sont annoncés ?
Outre les soignants, les grands oubliés de ce plan sont les personnels des filières administrative, logistique et technique de catégories C, salariés les moins rémunérés.
Le 20 novembre, les agents hospitaliers et les médecins doivent rappeler aux tutelles que la réforme du système de santé a été élaborée sans prendre en compte leur avis, sans réelle reconnaissance de leur métier ni valorisation salariale décente est inconcevable ! L’attaque massive sur la sécu doit être stoppée/
LE 20 NOVEMBRE, ENSEMBLE REVENDIQUONS :
Ø L’augmentation du point d’indice et des taux CET honteusement bas (inférieur au SMIC pour les catégories C).
Ø Des effectifs normés en adéquation avec la charge de travail réelle.
Ø La reconnaissance des personnels « usés » par des conditions de travail dégradées en réévaluant les postes aménagés.
Ø La reconnaissance du diplôme d’Aide-Soignant au niveau Bac Pro (niveau IV), avec accès à la catégorie B et conservation de la catégorie active.
Ø La reprise de la réingénierie (master) des diplômes d’IBODE (Infirmier-e de bloc opératoire) et d’IPDE (Infirmier-e puériculteur-trice).
Ø La reconnaissance des compétences IADE (autonomie, ambulatoire, douleur…). Ø La suppression de l’ordre infirmier pour les salariés : les IDE ne veulent toujours pas payer pour travailler !
Ø La reconnaissance de la pénibilité avec un départ anticipé à la retraite.
Ce manque de considération et d’écoute envers les professionnels travaillant dans la difficulté laisse penser que s’il faut traverser la rue pour se faire entendre, ils le feront !