Madame, Monsieur,
Je me permets de vous contacter, afin de vous informer de la situation dans laquelle je me trouve actuellement.
Le 19 septembre 2016, lors d’une réunion de service, j’ai été tirée au sort pour rejoindre l’équipe de l’unité hivernale de l’hôpital des enfants.
Énième changement de service qui me déstabilise énormément et qui a conduit mon généraliste à m’arrêter pour une dégradation de mon état de santé.
Le 26 septembre 2016, j’ai à nouveau rencontré mon généraliste et suite à cette visite, je me suis rendu au CHU, déposer en main propre à ma cadre remplaçante les papiers de mon arrêt que j’ai déclaré en accident de travail.
À 17h48, le jour même, j’ai reçu un appel sur mon portable venant du 06…, une personne que je ne connaissais pas et qui n’a pas laissé de message.
À 17h57, mon visiophone a sonné, une personne que je ne connais pas apparaît à l’écran, sa berline garée juste devant mon hall d’entrée située dans un chemin privé. À l’écran, l’homme sort son portable et lance une communication.
À 17h58, mon portable sonne, le numéro est le même qu’il y a 10 minutes.
L’homme monte dans son véhicule et repart je n’ai pas de message sur mon répondeur.
Ce jour, mardi 27 septembre 2016, à 9h11, j’ai à nouveau un appel, numéro identique à celui de la veille, cette fois, il me laisse un message, je cite: « Bonjour, Docteur F., je suis médecin, j’ai été mandaté pour un contrôle de votre arrêt maladie […] ».
A 9h15, un second appel, qui donne lieu à un nouveau message, je cite: « C’est encore le docteur F., Bon écoutez, là je suis obligé de repartir […] ».
Comme je l’ai expliqué le 20 Septembre 2016 à ma cadre ainsi qu’à Mr L. que j’ai pu rencontrer, je me tiens à la disposition du CHU pour tout contrôle qu’il jugerait nécessaire comme le prévoit la législation – décret 88-386 du 19 avril 1988 et de la jurisprudence administrative – mais à ce jour je n’ai reçu aucune convocation.
J’aimerais que mes droits soient respectés, que mes coordonnées personnelles ne soit pas transmise à quiconque, et que les visites impromptues à mon domicile et que les appels de ce Monsieur cesse.
Aujourd’hui arrêté par mon médecin généraliste et ayant déclaré un accident de travail, je me sens harcelée à mon propre domicile. Je regarde dans ma rue si je vois cette voiture, j’ai vu avec une voisine pour avoir un accès à mon domicile sans passer par mon hall d’entrée. Cette situation ne peut pas durer pour mon bien-être. Je dépose ce jour une plainte au commissariat de mon quartier pour actions répétées constituant un harcèlement moral et détention et communication de mes données personnelles sans mon accord.
Je suis sûre que vous apporterez une attention toute particulière à mon courrier.
Recevez Madame, Monsieur, l’expression de mes sincères salutations.