Débrayage aux urgences

Source : la dépêche du midi

Hier matin devant le CHU de Rangueil./ DDM, Michel Viala
Hier matin devant le CHU de Rangueil./ DDM, Michel Viala
 

Ils n’étaient qu’une vingtaine devant les urgences du CHU Rangueil hier matin. Infirmiers et aides-soignants, qui travaillent habituellement en binôme, s’apprête à vivre une restructuration qui devrait, affirment-ils, nuire à la qualité des soins. «Nous serons obligés de simplement traiter des pathologies, et non plus soigner l’individu», expliquent d’une seule voix Patricia Calmettes et Victor Alava, respectivement délégués CGT et SUD. En février, le duo aide-soignant/infirmier sera remplacé par un duo de deux infirmiers. «Le travail de l’aide-soignant est indispensable», estime une agent. Autre sujet d’inquiétude, le sort des personnels non titulaires. Ici, sur 54 aides-soignants, 10 sont en CDD. Et 15 sur les 63 infirmiers.

De son côté, la direction du CHU note «une faible participation» avec dix grévistes déclarés jeudi et sept hier. Sur le fond, elle avance que la transformation des postes d’aides-soignants en infirmiers diplômés d’État aux urgences est une «recommandation nationale». Et qu’«il s’agit d’une transformation de postes et non d’une suppression de postes.»

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