Dans le cadre des actions qu’ils organisent chaque jour dans la ville en amont de la grande manifestation de la journée mondiale de lutte contre le Sida du 1er décembre, les militants d’act up Sud Ouest, ont rencontré hier la directrice de la stratégie du CHU de Toulouse. Au cours de cette entrevue, Martine Servat leur a confirmé que le projet de centre de santé sexuel défendu par Act up sera bien intégré futur hôpital de santé publique que le CHU doit créer sur le site de l’hôpital la Grave. Ce centre de santé sexuelle réunira au sein d’un même service l’unité de dépistage du VIH et les unités de dépistage et de traitement des autres maladies sexuellement transmissibles. Le dossier de son financement sera déposé en 2015 à l’agence régionale de santé (ARS). «Nous sommes prêts car dans les faits ce service existe déjà au sein de l’hôpital La Grave. Il s’agit en fait de le réorganiser», précise le docteur Servat. Une réorganisation plus qu’une création qui selon la directrice de la stratégie du CHU aurait déjà obtenu l’accord de principe de l’ARS.
Plus globalement, le futur hôpital de santé publique développera une offre de santé en direction des publics fragiles et vulnérables. Il devrait voir le jour à l’horizon 2018 et se développera autour de la permanence d’accès aux soins, de la plateforme d’évaluation de la fragilité des personnes âgées, et des services d’addictologie et de psychiatrie infanto-juvénile déjà présents sur le site.