Collectif Féministe unitaire

Il y a danger pour la santé en Europe,
en particulier celle des Femmes

D epuis le début de la crise, nous assistons en Europe à UN DÉSENGAGEMENT
SATRÈS PRÉOCCUPANT DES ÉTATS DANS LES SERVICES PUBLICS DE
SANTÉ qui affecte des domaines essentiels pour la vie des femmes comme,
par exemple : le planning familial, le soutien à la grossesse et à la
maternité, l’interruption volontaire de grossesse, la prévention des infections
sexuellement transmissibles, les structures d’accueil de la petite
enfance…

D ans de nombreux pays, L’ACCÈS À LA SANTÉ DES PEUPLES S’EST CONSIDÉRABLEMENT DÉGRADÉ, les inégalités se sont encore creusées.
L’austérité présentée comme inévitable et la dette comme une fatalité,
sont des prétextes pour remettre en cause les systèmes de santé publics
et de protection sociale.

L a situation est particulièrement dramatique en GRECE, où 3 millions
de personnes (1/3 de la population) n’ont plus aucune couverture
sociale, où les hôpitaux ne peuvent plus fournir de médicaments. Cependant,
en Espagne, en Pologne, en Italie comme en Grande-Bretagne et
même en Allemagne, LA FERMETURE DE SERVICES ET/OU LES PRIVATISATIONS
D’HÔPITAUX VONT BON TRAIN pour se plier au diktat européen de
rentabilité. Ceci risque d’orienter ces établissements vers les soins les
plus rentables, d’autant qu’il faudra verser des bénéfices aux actionnaires.

E n France, la même logique libérale est à l’oeuvre : il s’agit de réduire
la part des financements publics et solidaires (la sécurité sociale)
ainsi que la place des services publics non marchands. CHACUN-E D’ENTRE
NOUS EN MESURE ET SUBIT LES CONSÉQUENCES : fermeture de services
(maternités de proximité ), urgences saturées, personnel sous pression…
Il y a danger pour la santé en Europe, en par ti cul ier cel le des Femmes
Collectif Féministe unitaire contre les mesures d’austérité

Pour être moins bien soignéEs, on paye chaque jour davantage : franchises
médicales, hausse du forfait quand on est hospitalisé, déremboursement
de médicaments, dépassements d’honoraires. Pour compenser
les baisses de remboursement par la sécurité sociale, les assurances
complémentaires ne cessent d’augmenter, ce qui accentue encore les
inégalités. Le coût de la santé est devenu tel que 10% DE LA POPULATION
EST CONTRAINTE DE RENONCER AUX SOINS FAUTE DE MOYENS.

C es politiques constituent une violation du droit fondamental à la
santé. Elles concernent tout le monde MAIS LES FEMMES SONT PARTICULIÈREMENT
TOUCHÉES :
– En tant que salariées elles SONT TRÈS LARGEMENT MAJORITAIRES DANS LE
SYSTÈME DE SOINS, elles y occupent aussi les emplois les plus précaires,
elles sont les premières licenciées en cas de fermeture d’hôpitaux, de
crèches, de centres de santé, de services à la personne (handicapéEs,
personnes dépendantes)

– En tant qu’usagères, ELLES SONT AUSSI LES PREMIÈRES VICTIMES QUAND
FERMENT MATERNITÉS, CENTRES D’IVG, DE PLANIFICATION, CRÈCHES, etc.

C es politiques d’austérité aboutissent ainsi à transférer dans la sphère
familiale ce qui relève du soin aux personnes… Là encore CE SONT
LES FEMMES QUI DEVRONT ASSUMER la double journée de travail, et même
interrompre parfois leur activité professionnelle.

Au-delà de ce constat alarmant, COMMENT FAIRE AUTREMENT ?

VENEZ EN DÉBATTRE AVEC NOUS :
JEUDI 31 JANVIER à 20h00 – Salle Osete
6, Rue du Lieutenant Colonel Pelissier – M° Capitole
En présence de Sofia TZIZIKOU : membre de Femmes Contre la Dette et
les Mesures d’Austérité, du Planning Familial GREC, et du réseau
des ONG pour les Droits des Enfants.
Ainsi que d’une syndicaliste du secteur santé.

Collectif féministe unitaire contre les mesures d’austérité
CMPDF, Mixcité, MMF 31, OLF 31, Planning Familial 31, Le Cri 31, Attac,
Sud Santé Sociaux, CGT CHU Toulouse, Solidaires 31, FSU 31,
NPA 31, PG, C & A,GA

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