l’ARS dément des problèmes de places en aval |
Source : apm
TOULOUSE, 19 juillet 2011 (APM) – L’Agence régionale de santé (ARS) Midi-Pyrénées a estimé mardi que les problèmes rencontrés par l’équipe des urgences psychiatriques du CHU de Toulouse, actuellement en grève, étaient liés à l’organisation interne et non pas au manque de places en aval. Le personnel soignant du service des urgences en psychiatrie du CHU de Toulouse a engagé le 12 juillet une grève pour protester contre les conditions de travail en raison d’un manque de places en aval et de personnel (cf APM COOGD001). « Les conditions de travail dans ce service ne sont effectivement pas faciles en raison du non-remplacement de deux psychiatres et de trois infirmiers », a indiqué mardi à l’APM un porte-parole de l’ARS, qui relie ce « mal être » des personnels au mouvement de grève. Mais l’agence écarte tout problème de places en aval, affirmant que les personnels trouvent « rapidement » une solution pour diriger les patients après le passage aux urgences. « Les problèmes se résolvent le plus souvent en moins de 48 heures », indique l’agence. « Il peut y avoir dans certains cas, en particulier pour les personnes hospitalisées à la demande d’un tiers, une attente qui peut aller jusqu’à 72 heures ». Pourtant les agents représentant la CGT au CHU et au centre hospitalier Gérard Marchant, ont fait état mardi dans un communiqué de presse commun « d’énormes difficultés à orienter les patients, faute de lits d’aval publics ». Ils affirment que « les tutelles, l’ARS, n’ont jamais voulu prendre en ligne de compte l’augmentation de la population toulousaine et en particulier dans l’activité extrahospitalière ce qui ne permet pas de leur faire jouer leur rôle de tampon qui limiterait le recours de beaucoup de patients au service des urgences ». Le personnel des urgences psychiatriques du CHU de Toulouse, réuni en assemblée générale après la réunion avec la direction du pôle psychiatrie, a annoncé mardi sa décision de reconduire le mouvement de grève pour une durée illimitée. Dans un communiqué de presse, il affirme que « les réponses de la direction du pôle sont insuffisantes pour arriver à l’effectif normal du service et encore moins pour pallier à l’augmentation d’activité et améliorer les conditions de travail et les conditions de soins ». |