Communiqué de presse. Agressions de soignant.e.s par la police devant l’ARS occitanie à Toulouse

Pocket

Plusieurs délégations de grévistes (urgences psychiatriques, urgences adultes, néonatologie, traumatologie, pools de remplacement) sont venus manifester devant l’ARS hier. 50 manifestants ont souhaité rentrer dans l’Agence Régionale de Santé , le bâtiment étant ouvert au public.

Les policiers présents n’ont laissé rentrer personne et ils ont refermé le portail sur les soignants et gazé à bout portant comme le montre le reportage de France 3. Une de nos collègues a eu des douleurs au poignet et un autre a du aller aux urgences ophtalmiques pour une brûlure de la cornée, il est aujourd’hui en arrêt de travail.

La réaction de la police suivant les consignes de l’ARS sont indignes et disproportionnées, il s’agissait d’une manifestation bon enfant et pacifique mais déterminée à tirer la sonnette d’alarme face à la catastrophe sanitaire en cours dû au sous effectif.
Nous exigeons des actes forts pour sanctionner les auteurs et les donneurs d’ordre de cette agressions de professionnels de santé.

Nous continuerons malgré la répression notre mobilisation pour la création de 1500 postes au CHU de Toulouse (700 pour combler le sous effectif structurel des services en difficulté et 800 pour ouvrir de nouveaux lits et nouvelles structures pour répondre aux besoins de la population toulousaine en croissance)

Pour cela, nous demandons en urgence l’annulation de la dette du CHU de Toulouse auprès des banques privées (- 60 millions d’euros par an) et l’exonération de la taxe sur les salaires prélevée par l’Etat (-40 millions d’euros par an) cela permettrait de créer les 1500 postes, mais aussi des lits d’aval pour les urgences somatiques et psychiatriques, un grand hôpital des enfants adapté aux besoins, développer le secteur de psychiatrie et la médecine préventive, sociale et de proximité. Et enfin, résorber les emplois précaires, mettre fin aux contrats d’externalisation et acheter le matériel qui manque au CHU de Toulouse et garder le patrimoine hospitalier jeté en proie aux promoteurs.

Prochaine mobilisation le 8 mars pour la journée internationale de lutte pour le droit des femmes, l’accès aux soins, les conditions de travail des femmes étant mis à mal par l’austérité.

5 années ago

3 Comments

  1. Après Amiens.. C est partout là misère la penurie. Solidaires.. Nous avons besoin de vous.. Vous êtes compétents.. Qu on vous laisse le prouver.. Courage..

Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.