Communiqué de presse.
Mobilisation d’hospitalier.e.s le 11 mai
Un déconfinement sans la garantie de protection ou de moyens supplémentaires à l’hôpital comme dans les entreprises est prévu. Nous nous mobiliserons le 11 mai 2020 le pour que des moyens réels, exceptionnels et durable soient donnés à notre CHU en tests, protections et masques FFP2 ou FFP3 réquisitionnés aux entreprises industrielles ou produit par des entreprises réquisitionnées. De nombreux collègues ont été contaminés, c’est absolument intolérable, de nombreux responsables devront être jugés.
Après les applaudissements de la population, nous invitons tous les usagers à soutenir les personnels hospitaliers pour que le jour d’après ne soit pas la continuité des jours d’avant. Non aux intérêts privés pour gérer des intérêts publics. La crise financière de 2008 a démontré le danger que constitue le monde de la finance sur les États, la crise sanitaire montre l’échec des politiques d’austérité sur les populations et la politique néo-libérale avec sa recherche effrénées de profits met aujourd’hui en danger nos vies. Les lendemains qui chantent exigent protection et solidarité, ce que tous réclament aujourd’hui, riches ou pauvres.
Les salaires et les retraites des hospitaliers doivent être immédiatement augmentées de 300 euros minimum mensuel net pour reconnaître notre travail et aider à recruter de nouveaux collègues. L’âge de la retraite doit revenir à 55 ans en raison d’un exercice dangereux et dont la pénibilité n’est plus à démontrer. La reconnaissance en maladie professionnelle du COVID19 doit être sans condition pour tous les soignant.e.s et hospitalier.e.s, le burn-out ou épuisement professionnel doit être inscrit au tableau des maladies professionnelles…
1500 postes doivent être créés immédiatement “quoi qu’il en coûte” pour préparer l’avenir ainsi que la réintégration des services hospitaliers privatisés (soins de suite, bionettoyage, transport de sang, administration, brancardage, hospitalisation à domicile). L’hôpital des enfants se retrouve en sous effectif alors même que la rentrée du 11 mai va exposer les enfants et qu’un syndrôme infantil serait lié au COVID, cet hôpital doit aussi dans l’avenir être agrandit. Le pôle ressource matérielle du CHU subit un management pathogène pour tenter de restructurer durablement dans un contexte de crise sanitaire. Un hôpital au Nord de Toulouse basé sur la prévention des maladies chroniques et sur l’infectiologie doit être construit en lien avec des maisons publiques de santé au plus près des quartiers, notamment les quartiers populaires.
Il faut immédiatement que cesse les atteintes aux droits des hospitalier.e.s, non-répartition égale des bons TOTAL, primes au maximum pour tout le monde, arrêt des retraits de salaires pour maladie (COVID-19 inclus…), jours de repos non imposés, respect des restrictions médicales. Imposer de normer les services, afin de donner aux soignant.e.s les moyens humains pour travailler. La norme permettrait de freiner et créer de nombreux postes.
Cette direction (qui n’a pas voulu inscrire les représentants du personnel dans la gestion de la crise) a géré la crise comme le gouvernement, n’est pas en capacité de faire face à cette crise car trop tournée vers les restrictions et les filouteries pour les appliquer. Seules la mobilisation, l’auto-organisation et l’intelligence collective des hospitaliers à pu faire fasse à la crise qui, à Toulouse, partait aussi fort que dans les zones d’Europe les plus touchées avant que les effets du confinement ne fasse baisser fort heureusement les contaminations et les hospitalisations. malheureusement, il est a déploré des clusters hospitaliers.
Nous demandons que les élus du personnels dirigent le conseil de surveillance du CHU de Toulouse avec des pouvoirs contraignants sur la direction du CHU de Toulouse. La seule vrai tutelle de la direction doit être l’organisation des hospitaliers eux mêmes. Non au démantèlement des CHSCT dans la fonction publique qui ont permis pendant cette crise de rappeler les droits des agents.
Enfin, Dans le cadre de l’urgence sanitaire, les soignants et patients du CHU de Toulouse doivent avoir accès sans limitation et sans aucun autre frein que les contre-indications médicales au traitement hydroxychloroquine et azithromycine sur prescription médicale (notamment par la constitutions de stocks) comme préconisé par l’ancien président du Conseil de surveillance du CHU de Toulouse et ancien maire de Toulouse…
Le 11 mai 2020 à 14h, nous exprimerons notre colère et serons rassemblés devant nos établissements en respectant les gestes barrières, nous appelons les usagers (en plus de nous applaudir) à se mobiliser dans toutes initiatives appelées unitairement pour le recrutement de 1500 postes au CHU de Toulouse.