Mouvements sociaux au CHU de Toulouse : Pas de leçons d’éthique et de service public à recevoir d’une direction qui :
- Privatise le brancardage, le bio-nettoyage, les crèches hospitalières, des vacations de radiologie, la gestion des données médicales, les soins de suite et réadaptation cardiologiques, etc… et se sucre sur la gestion des chambres simples avec « happytal »
- Ferme des lits plutôt que d’embaucher des soignants.
- Fait la part belle au privé de la région en fermant des lits.
- Applique des ratios soignants/soignés « dogmatiques » sans lien avec les besoins du patient et la charge de travail.
- Méprise l’avis de médecins produisant d’authentiques arrêts de travail à des salariés épuisés.
- Réduits les effectifs hospitaliers alors que la population toulousaine augmente.
- Fait courir des risques graves au personnel, voir par ex. ARRÊT du TGI N° 7192015)- « révèlant un dysfonctionnement dans l’entreprise exposant le personnel à un risque grave justifiant le recours à une expertise. »
- entrave le fonctionnement de l’instance dédiée à la prévention de la souffrance au travail : le CHSCT ex: ARRÊT N°18/196 de la cours d’appel de Toulouse)
- Dilapide le patrimoine public hospitalier au profit des promoteurs (ex: kauffman and broad à La Grave)
- Est dans le déni de la souffrance au travail du personnel et ne respecte pas son obligation de garantir la santé de son personnel.
- Se refuse à prendre la moindre initiative courageuse contre le réel casseur de l’hôpital et de la sécurité sociale : le gouvernement actuel…
- Mais redouble d’habilité pour atteindre aux droits et à la vie privée des salarié.e.s du CHU de Toulouse.
- Ne respecte pas les droits des travailleur.ses avec restrictions médicales ou handicapé.e.s (voir article de Médiapart : hôpital de Toulouse, un univers impitoyable)
- Monte des dossiers contre les représentants du personnels ou les salarié.e.s « lanceurs d’alertes »…
- Applique dans les soins, le lean-management et le benchmarking ou autres techniques issues de l’industrie .
- Contracte des prêts à taux entre 3 et 5% auprès des requins de la finance (BNP, Dexia, etc…)
- Tente (en vain) d’humilier les agents qui relèvent la tête et se battent pour leur dignité et celle du patient.
- N’est pas issue du vote des hospitalier.e.s contrairement aux représentants du personnel qui sont des agents comme les autres…
- Qui a, à sa tête, quelqu’un que n’ont jamais vu les hospitaliers en lutte…