Voici l’article «Nous devons mieux anticiper les pics médicaux»: https://www.ladepeche.fr/2019/03/22/la-directrice-des-ressources-humaines-du-chu-nous-devons-mieux-anticiper-les-pics-medicaux,8083879.php
Ah bon ! Il y a des épidémies en hiver ????!!!!🤔
Effectivement, rien n’est anticipé au CHU de Toulouse, les effectifs sont calculés selon des critères financiers (DIM = tarification à l’activité) et non selon une analyse de la charge en soin, non plus selon l’apparition des épidémies (pourtant bien connues) et encore moins selon la charge de travail due à l’augmentation de la population toulousaine. Les hospitalières à bout de souffle passent pour des menteuses lorsqu’elles annoncent des situations gravissimes comme leur épuisement et des pertes de chance pour les patients. Personne ne répond à leurs alertes, leurs fiches d’incident, leurs saisies du CHSCT, leurs dépôts de préavis de grève. Effectivement l’hôpital a besoin d’oxygène, la CGT a demandé cent fois à la direction de faire une demande officielle pour exonérer la taxe sur les salaires au CHU de Toulouse (40 millions d’euros par an = 1000 postes) et l’encours de la dette auprès des marchés financiers (60 millions d’euros par an = 1500 postes) pour pouvoir répondre aux besoins. La direction n’a pas voulu… Pire, on économise encore 20 millions d’euros sur la masse salariale = 500 postes … L’objectif est de faire porter le chapeau aux grévistes et aux agents en général qui seraient « mal organisés » et bien sûr aux lanceurs d’alertes et à la CGT en sanctionnant les représentants du personnel au CHSCT !!! Pour cela, on ne remplace pas les absences, on dénonce l’accord du temps de travail unilatéralement pour que le week-end devienne dimanche/lundi, on impose ou refuse les congés, ou quand les agents se mobilisent, on ferme des lits au lieu d’embaucher pour que les agents puissent prendre leur congés. On refuse le renfort des grévistes sur des moments chauds. On applique des techniques de management industriel, on privatise (brancardage, bio-nettoyage, crèches, etc…), on augmente le prix du repas au self ! Et puis on applique un plan social déguisé : En mettant dehors les CDD ou en bidouillant leur contrats, en pistant la vie privée des agents sur les réseaux sociaux pour pouvoir les mettre à pied. Et on efface les preuves de la maltraitance institutionnelle des hospitaliers : Ex : Le CHU traîne en cour de cassation l’agent qui avait enfin réussit à faire reconnaitre sa tentative de suicide de 2012 sur lieu de travail comme accident de travail et à qui le CHU doit 14 mois de salaires et des indemnités. Le CHU pousse dehors les agents qui ont été cassés par le travail…
Voilà pourquoi il y a et aura des grèves au CHU de Toulouse. Les agents du CHU de Toulouse ne sont plus manipulables, ils abandonnent l’idée de convaincre l’administration ou l’idée de chercher le dernier soupçon d’humanité dans cette logique… La direction est prévenue… Usagers et hospitaliers : #NosViesDabord !