Les propos de Mme la directrice générale adjointe dans le journal la dépêche du midi du 26 janvier 2018 sont outranciers et travestissent la réalité, nous avons demandé un droit de réponse à ce journal. Un acte administratif n’est valable qu’à partir de sa publication, cela comprend les décisions de nomination de directeurs intérimaires, tout le monde peut vérifier que les autres ARS les publient.Nous souhaitons rappeler que la CGT et SUD du CHU de Toulouse ont obtenu plus de 60% des voix aux dernières élections et que nous pesons toujours la responsabilité et les conséquences de nos actions car nous sommes et resterons au CHU de Toulouse, contrairement aux directeurs généraux qui défilent sans voir les conséquences désastreuses de leurs actions.La situation est grave, tout le monde le sait, il nait un mouvement déterminé et joyeux au CHU de Toulouse qui sort les hospitalièr.e.s de la résignation et de la fuite, tout le monde devrait s’en réjouir… Les grévistes ne sont pas des moutons et tentent de se faire entendre toujours dans le cadre de la loi…Pourtant on nous caricature : Jamais une consigne de la CGT ni de SUD n’a mis, ne met ou ne mettra en danger quelqu’un : agent.e ou patient.e au CHU de Toulouse, contrairement à beaucoup de mesures de cette direction. Les agents qui ont refusé les assignations l’ont toujours fait sachant que le service minimum sécuritaire, les urgences vitales étaient assurées comme les textes et les spécificités des services l’imposent. Nous défendrons juridiquement tous les agents qui en auraient besoin dans le cadre de ces assignations.Au lieu d’inventer un « ennemi intérieur » pour se dédouaner, la direction du CHU de Toulouse doit faire cesser le mouvement en signant les protocoles de fin de conflits rédigés par les grévistes qui demandent des embauches pour de meilleures conditions de travail et de soins… Notre question principale est celle là : Est-ce « honteux et irresponsable » de demander plus de personnel dans les hôpitaux et de se donner les moyens d’y arriver devant une direction qui est dans le déni de la catastrophe sanitaire en chemin au CHU de Toulouse ?Nous pensons qu’il est « honteux et irresponsable » de ne rien faire, mais aussi de laisser le CHU de Toulouse dans cette précarité juridique liée à la non-publication de la nomination de la directrice générale par intérim.Pour plus de détails sur la situation, nous vous invitons à une conférence de presse mercredi 31 janvier 11h à l’Hôtel Dieu.