Les membres du CHSCT central du CHU de Toulouse constatent l’absence du directeur général à l’ouverture de la séance de CHSCT central du 24 novembre en présence de l’inspection du travail. Cela alors que la direction a choisi elle même la date pour tenir l’engagement du directeur général à être présent pour la présentation du bilan social et la réponse aux 38 pratiques illégales de la DRH pointées par le CHSCT qui rendent la vie impossible aux agents du CHU. Les atteintes au CHSCT sont innombrables dans un contexte de tensions sociales et de souffrance au travail très importantes au CHU et en plein plan « AVENIR » supprimant 200 postes au CHU de Toulouse.
Pour ne citer que quelques exemples, nous constatons la non convocation du CHSCT extraordinaire dédié à la protection des agents enceintes au pôle imagerie, le non respect des avis et préconisations des instances représentatives du personnel en particulier le non respect de la demande de suspension des restructurations préconisée par le CHSCT, le CTE et le rapport d’expertise ADDHOC suite au suicide reconnu comme accident de travail à Rangueil. Pendant la suspension de séance votée à l’unanimité des membres CHSCT, la direction s’est immiscée au bout de 10 min dans nos débats et sans attendre la présentation de la résolution rédigée par les représentants du personnel a annulé la séance. Ceci constitue une entrave au fonctionnement normal du CHSCT et cette pratique doit être condamnée.
L’arbitraire doit cesser au CHU de Toulouse immédiatement. Nous explorions toutes voies légales pour faire la parole des agents.
La délégation CGT, CFDT, FO, SUD au CHSCT central.