Une fois de plus, la discrimination syndicale est de mise au CHU de TOULOUSE, comme d’autres établissements de santé en France !
Aujourd’hui, il s’appelle Ahmed HARRAT, aide-soignant brancardier au CHU de Toulouse et élu au CTE, CAPL et au CHSCT. Depuis plus d’un an et demi, la direction s’acharne sur notre camarade. Cette persécution nuit à sa vie professionnelle et personnelle. A commencer par un blâme pour soit disant avoir « molesté » un cadre qui pourtant, selon les témoignages, se trouvait à plus de 10 mètres de lui ! …Cherchez l’erreur.
Comme cela ne suffisait pas, cet agent a dû faire face à un encadrement allant jusqu’à faire pression pour qu’un de ses collègues rédige une fausse déclaration (le système de traçabilité des course des brancardiers nous a donné la preuve que les agents ont témoigné de faits auxquels ils n’ont pas pu assister). Le dernier épisode en date est sa mutation disciplinaire 7 jours après avoir été nommé membre CHSCT… Une mutation dans le but de l’écarter de son service, qui, d’ailleurs, subit actuellement une grande restructuration avec la perte de 30 postes de brancardiers et une augmentation de l’activité de 100 % (selon les chiffres du système de traçabilité) contre lesquels les brancardiers sont en grève depuis plus d’un mois.
Un email d’échange avec l’encadrement et la direction des ressources humaines trouvé dans un dossier administratif juge, avec un profond mépris, les motifs d’un arrêt de travail d’Ahmed et se réjouit de son absence du service dans les termes suivants : « En arrêt pour 8 jours (tant mieux, un de moins dans les couloirs de Putois à ameuter les foules) Motif de l’arrêt : Insommnies suite à un conflit professionnel, Parfait !!!!!! ». Odieux !
Ces attaques répétitives, d’une direction qui s’applique consciencieusement à soutenir un encadrement supérieur défaillant et maltraitant, n’ont qu’un seul but : appliquer le « lean management » : techniques de réduction des coûts et d’augmentation de la productivité aux dépens des travailleurs et qui sont un véritable facteur de risques pour chacun d’eux. De plus, là, il y a clairement la volonté de casser un agent qui défend le droit du travail par son activité syndicale.
trop c est trops tous ca au tribunal ils ne méritent que cela