SYNDICATS CGT et SUD
CHU TOULOUSE
Toulouse, le 4 mars 2013.
Objet :
Monsieur le directeur général,
Dans le cadre des mardis de la colère contre le sous effectif et la baisse de la prime de service en 2013, pour le droit aux conges et à l’amélioration des conditions de travail. Les syndicats CGT et SUD du CHU de Toulouse appellent les agents du CHU de Toulouse à un movement gréviste le mardi 12 mars 2013 à partir de 0h.
Dans la Fonction Publique Hospitalière, les faits restent accablants. L’essentiel des réformes en matière de politiques publiques et de financements publics, mis en place sous le gouvernement précédent restent d’actualité : la loi HPST et création des ARS, la T2A, le gel du point d’indice, etc…
Nous renouvelons la volonté des personnels en lutte, de voir s’ouvrir de véritables négociations en vue du règlement des revendications portées par l’action de ces personnels à savoir:
Au niveau du CHU :
Respect du droit à 3 semaines de congés consécutifs pour les agents qui le demande grâce à des recrutements à hauteur des besoins.
Renforcement de l’enveloppe prime de service pour éviter la baisse du montant individuel de la prime.
L’effectif doit être renforcé d’un effectif dit «Sécurité intégrée / Missions» qui doit dégager du temps par service pour :
– Compenser l’absentéisme maladie, formation, maternité à hauteur de 100%.
– Compenser la création de postes aménagés aux restrictions ou inaptitudes dans les services.
– Permettre les formations/sécurisation prise de poste et la formation continue de tous les agents.
– Permettre d’assurer les missions de Recherche.
– Permettre la rédaction protocoles, analyse de la charge en soins, temps des agents référents, ainsi que les surcharges de travail administratif ou techniques.
– Permettre une bonne prise en charge des missions d’enseignement.
– Permettre la tenue régulière de comités de retour sur experience pour prévenir les incidents ou accidents.
– Permettre aux agents concernés de prendre du temps syndical sans difficulté pour eux et pour leurs collègues.
Et au niveau national :
La défense et maintien des avantages acquis statutaires, conventionnels et locaux,
– Formation, permettant la création en urgence des 100 000 emplois nécessaires dans les établissements,
Des augmentations salariales, de reclassements, de reconnaissance des qualifications et responsabilités,
La titularisation et la résorption de tous les emplois précaires,
L’abrogation de la loi HPST et de la T2A,
_L’adoption d’une loi sur les effectifs : tous les services de santé et d’action sociale doivent être « normés » tenant compte au respect de la législation du travail c’est-à-dire avec un effectif obligatoire suffisant de professionnels selon les spécialités des services, comme c’est déjà le cas pour certains secteurs. Il en va de l’amélioration des conditions de travail, de soin, de prendre soin et de prise en charge ainsi que remplir les missions d’enseignements, de prévention et de recherche de l’hôpital. Le sous-effectif doit devenir illégal.
Comme le prévoit la législation, nous restons disponibles pour toutes négociations durant cette période de préavis.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur Général, l’expression de nos sentiments distingués.