Les brancardiers hier, lors de leur 7e jour de grève./Photo DDM N.S-A.
« À bout ». Hier après-midi, sur le parvis de l’hôpital des enfants, les brancardiers ont une nouvelle fois signifié leur épuisement. En grève depuis le 1er juin, ils viennent de reconduire leur mouvement jusqu’au 15 juin. Ils dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail et réclament une augmentation d’effectifs. « Un travail en binôme garantirait une meilleure prise en charge des enfants et de leurs familles », explique une brancardière. Autre revendication, la mise en place d’un deuxième poste la nuit et l’embauche de deux salariés supplémentaires en journée. « Sans ça, il n’y a aucune souplesse, aucune soupape de sécurité en cas d’absentéisme. C’est dangereux, on fait aussi de l’humain », rapporte un gréviste.
Du côté de la direction du CHU, aucune rencontre n’est prévue pour le moment. « Un travail de réflexion est en cours pour les brancardiers de tout le CHU. Il aboutira dans le courant de l’année. Nous ne souhaitons pas traiter de la spécificité de l’hôpital des enfants. Les problématiques sont identiques », déclare Hervé Léon, directeur général adjoint du CHU. Selon les grévistes, le mouvement pourrait s’étendre aux autres sites du CHU.