… Pour des soins de qualité, accessibles à tous et pour la véritable reconnaissance de nos métiers.
Le 20 octobre, vous êtes appelés à élire vos représentants du personnel aux commissions paritaires et au Comité Technique d’Etablissement ;
Les quatre années qui viennent de s’écouler depuis les dernières élections ont vu l’application de mécanismes facilitant la casse de l’Hôpital Public.
Le paiement à l’acte (T2A), l’intéressement des praticiens hospitaliers aux résultats financiers de leur service, les dépassements d’honoraires à l’hôpital comme dans la médecine de ville, l’intrusion du privé lucratif dans les locaux hospitaliers (GIE, …) (bas de page : Groupement d’Intérêt Economique) compromettent un accès aux soins égalitaire.
La financiarisation de la politique hospitalière entraîne une priorité de la technicisation sur la qualité de l’écoute du malade. Le « prendre soin » ne serait-il pas rentable ?!!
Le sous-effectif et les restructurations mal organisées pourraient rendre les hospitaliers complices de maltraitance institutionnelle, mais, chacun d’entre nous, chacun à notre niveau, choisissons de résister pour maintenir la qualité des soins… Certains prennent sur leur vie privée, certains engagent leur propre santé pour tenir, certains désobéissent aux ordres contraires à leur éthique professionnelle, beaucoup se révoltent et se mettent en mouvement car nous savons tous que la logique de soin est incompatible avec la logique marchande. Cet engagement pour les patients et pour de meilleures conditions de travail doit être le moteur de la révolte nécessaire.
Depuis 2010, les hospitaliers ont pu mesurer les conséquences de la réforme des retraites. Pour nombre d’entre eux cela abouti à travailler plus longtemps ou à percevoir une retraite plus basse.
Aucune réelle mesure salariale n’a été prise nous concernant. Le comblement de la perte cumulée du pouvoir d’achat et la reconnaissance des qualifications deviennent urgentissime !
Nous vous proposons de vous informer, de vous organiser pour construire un large mouvement national de défense d’un hôpital 100% public, humain et d’excellence tout à fait finançable dans un pays où les fonds existent, notamment pour les responsables de la crise économique, alimentaire et écologique que nous vivons.
Au quotidien, nous devons refuser de subir les violentes conséquences de la casse de l’Hôpital sur nos conditions de travail (management agressif, épuisement, souffrance éthique, accidents de travail, maladies professionnelles, risques d’erreurs par manque de temps ou de formation). Pour cela la CGT a fortement renforcé le rôle du CHSCT (Commission d’Hygiène et de Sécurité et des Conditions de Travail) sur le CHU pour vous permettre d’agir vous-même avec vos représentants syndicaux sur l’organisation du travail : seules les solutions collectives, venant des hospitaliers eux-mêmes, peuvent prévenir réellement les risques que chacun de nous encourt à travailler dans les conditions actuelles.
Les quatre ans à venir représentent un véritable enjeu :