Ce mardi à 17 h, la réunion de la commission médicale d’établissement (CME) du centre hospitalier spécialisé (CHS, ex-Bon-Sauveur) s’est déroulée dans un climat tendu. Selon Bruno Lechaftois, délégué CGT), « les explications ont été houleuses entre le directeur et les médecins ».
La rencontre a même été abrégée, et les médecins ont voté à l’unanimité une motion de soutien au personnel en lutte. « Si le directeur ne retire pas son plan d’économies, c’est la rupture avec la communauté médicale » se réjouit le syndicaliste.
Demain matin, l’intersyndicale CGT, Sud et CFDT en parlera sans doute lors d’une nouvelle entrevue avec la direction.
Rappelons que, depuis le 13 juin, les salariés du CHS contestent une batterie de mesures prises sans concertation, qui prendraient effet à partir du 1er juillet. Et se traduiraient par la disparition ou l’amputation de services, des suppressions de postes, une diminution des RTT et des temps partiels, ainsi que le non-renouvellement des contractuels en CDD.
Le CHS emploie 1 200 personnes, dont 60 médecins et environ 80 CDD. Il accueille 350 patients en permanence, des lits ayant même dû être rajoutés depuis le début de l’année.