«Pour un retrait du projet de loi santé»

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Société – Rassemblement CGT et Convergence 65 devant l’ARS et la préfecture

Le rassemblement s'est déroulé, dans un premier temps, devant l'Agence régionale de santé et s'est terminé devant la préfecture./ Photo DDM, Laurent Dard.
Le rassemblement s’est déroulé, dans un premier temps, devant l’Agence régionale de santé et s’est terminé devant la préfecture./ Photo DDM, Laurent Dard.
 

Que soit retiré le projet de loi santé et abandonné le plan d’économie de 3 milliards pour les hôpitaux. Cette revendication a été portée, hier, par l’union syndicale départementale Santé et Action sociale CGT, lors d’un rassemblement qui s’est déroulé place Ferré, devant l’ARS.

Une centaine de personnes y ont participé, brandissant des banderoles ou des slogans sur lesquels on pouvait lire : «La santé n’est pas une marchandise».

Secrétaire de l’USD 65, Wilfried Zapparoli a déroulé les nombreux points qui posent problèmes. «Moins de lits, une masse salariale à contrôler, une renégociation des accords sur les 35 heures», énumère-t-il, considérant qu’il faut stopper la politique de baisse des dépenses publiques, «mettre un coup d’arrêt aux suppressions de postes, à la dégradation des conditions de travail dans nos établissements, à la diminution de la qualité de prise en charge et de l’offre de soins».

Hôpitaux de Lannemezan : six services en grève

C’est donc une détérioration du service public qui est dénoncée. Georges Dussert, porte-parole du collectif Convergence 65, est venu affirmer sa solidarité avec les hospitaliers. Autre demande : le dégel du point d’indice dans la fonction publique. Les protestataires dénoncent, d’autre part, une nouvelle baisse de l’Ondam (Objectif national des dépenses d’assurance maladie). Et encore un motif d’inquiétude : «le projet de loi de modernisation de la santé rend obligatoire l’adhésion pour tous les hôpitaux à un Groupement hospitalier de territoire (GHT), prélude à la fusion des hôpitaux publics entre eux, mais aussi avec le secteur privé, et à la suppression massive de postes dans le service public hospitalier». Tout cela fait craindre à la CGT de nouveaux contrats de retour à l’équilibre et des suppressions de postes. Elle fait observer que les conditions de travail se dégradent également dans les maisons de retraite. La lutte contre ces mesures s’organise, notamment aux Hôpitaux de Lannemezan, représentés par Michel Dabat, où six services sont en grève pour «non -respect des projets médicaux et déqualification des postes». Sans compter que les thermes de Capvern sont menacés. D’autre part, on apprend qu’à l’Ormeau, des négociations sont en cours sur les NAO (Négociations annuelles obligatoires). Des délégations ont été reçues, hier matin, à l’ARS et à la préfecture.

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