Crise de nerfs et avis de grève au service de neurochirurgie du nouvel hôpital Riquet

Les personnels de neurochirurgie appellent à la grève aujourd'hui à PPR Purpan./DDM-C. Giacomel-archives
Les personnels de neurochirurgie appellent à la grève aujourd’hui à PPR Purpan./DDM-C. Giacomel-archives
 

Les personnels de l’hospitalisation complète de neurochirurgie B3 du nouvel hôpital PPR (Pierre-Paul Riquet) sont en grève illimitée à partir d’aujourd’hui jeudi 31 juillet, indique le syndicat CGT Santé Hospitaliers. Ils dénoncent dans leur service «un sous-effectif structurel et conjoncturel, des plannings toujours fluctuants, des rappels sur repos, désorganisant leur vie privée, rendant impossible la déconnexion avec le travail, dégradant les conditions de travail et de soins», précise la source syndicale.

Danger grave et imminent

La CGT ajoute que «le service compte plusieurs agents en arrêts maladie pour épuisement professionnel, et un turnover important : onze agents souhaitent quitter le service. Malgré une enquête du CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) après une procédure de «danger grave et imminent», la direction est toujours dans le déni et refuse de mettre les effectifs supplémentaires au regard de la charge de travail. Soit un effectif supplémentaire de six aides-soignantes et demie et deux infirmières et demie».

Le premier d’une série de rassemblements prévus tous les jeudis et appelés «les jeudis noirs du pôle Neurosciences» aura lieu aujourd’hui, de 12heures à 14 heures à l’entrée principale de l’hôpital PPR.

Ce diagnostic établi par le syndicat CGT Santé Hospitaliers, la direction de l’établissement de soins ne le partage pas.

Directeur général adjoint du CHU de Toulouse, Eric Dupeyron constate que «la CGT a recours, quitte à la galvauder, à la procédure de danger grave et imminent dès que la direction ne partage pas son point de vue. Nous ne partageons pas le même avis sur les effectifs nécessaires dans ce service de neurochirurgie», admet Eric Dupeyron, en précisant qu’à la demande de la direction, la médecine professionnelle et l’encadrement du service ont mission de veiller sur l’état de santé des agents. «A ce jour, aucun signalement d’épuisement professionnel ne nous a été transmis», affirme le directeur général adjoint du CHU.

La Dépêche du Midi

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