Une issue dans l’affaire Sophie Danioko

source : la dépêche du midi

Une alternative à l’expulsion semble se dessiner pour Sophie Danioko. Vendredi dernier, avec l’aide de son avocat et de son comité de soutien, cette aide soignante aux urgences de Purpan a passé un accord avec la préfecture de Haute-Garonne.

Depuis décembre, la jeune Malienne de 30 ans, dont 17 passés en France, était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). L’échéance arrivait le 16 janvier.

Ainsi, les services de la préfecture se sont engagés à obtenir un accord écrit du CHU de Toulouse confirmant que le contrat de travail de l’aide-soignante est prolongé, mais aussi de lui délivrer un titre de séjour avec autorisation de travail, en collaboration avec les services consulaires français au Mali. En contrepartie Sophie Danioko s’engage à repartir à Bamako qu’elle a quitté à l’âge de 13 ans, le temps de régulariser sa situation et de pouvoir retourner en France forte de sa promesse d’embauche.

Sophie travaille toujours à Toulouse et s’apprête à partir d’un jour à l’autre, à ses frais. Pour l’instant, les nouvelles démarches sont en cours. Françoise Souliman, secrétaire général de la préfecture de Haute-Garonne, assure : « La promesse d’embauche a été obtenue. Nous sommes en contact avec le ministère de l’Intérieur et le Quai d’Orsay pour prendre rendez-vous au plus vite avec l’ambassade française au Mali qui se charge de traiter la demande de visa. Le temps des démarches, Mademoiselle Danioko devrait rester 8-10 jours au Mali. Nous sommes très satisfaits de l’issue de cette affaire. Nous avions toujours dit que nous n’appliquerions pas l’OQTF. » Julien Brel, avocat de Sophie, salue lui aussi l’issue positive mais nuance : « Sophie a un peu peur de repartir au Mali, pays où elle n’a plus d’attaches. »

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